de Henrik Ibsen, mise en scène Alain Françon
du 1er mars au 6 avril 2003 au Grand Théâtre
reprise du 03/02 au 19/02/2004
Y aurait-il ici dans la maison quelque chose qui ronge ?
Depuis quelques années déjà, peut-être depuis l’accident dont le petit Eyolf a été la victime, Rita Allmers sent que son mari lui échappe. Allmers, tout juste rentré de voyage, lui annonce une « transformation » qui n’est pas celle qu’elle aurait pu souhaiter. Il renonce à écrire le livre sur la « responsabilité humaine » qui était l’œuvre de sa vie pour se consacrer entièrement à son fils, petit Eyolf, qu’il a le sentiment d’avoir négligé. « Peut-être Ibsen n’a-t-il jamais autant que dans cette lutte obscure et trouble entre amour conjugal et amour maternel et paternel sondé l’abîme de la vie », écrit Claudio Magris à propos de cette œuvre curieusement méconnue parmi celles du dernier cycle d’Henrik Ibsen.
équipe artistique
de Henrik Ibsen
texte français Michel Vittoz
mise en scène Alain Françon
décor Jacques Gabel
lumière Joël Hourbeigt
musique Gabriel Scotti
costumes Patrice Cauchetier
conseil chorégraphique Caroline Marcadé
avec la collaboration de Nathalie Pédron
avec Jacques Bonnaffé, Valérie de Dietrich, Jany Gastaldi, Antoine Mathieu, Dominique Valadié
production
Théâtre National de la Colline