texte et mise en scène Roger Planchon
du 7 mars au 19 avril 1997 au Grand Théâtre
Paris, mars 1814 : Napoléon vient de perdre la bataille de France, l’armée russe entre dans Paris. On négocie avec les Russes, le retour des Bourbons, on s’entend entre bonapartiste et monarchiste ; dans un grenier, deux amis trinquent à la défaite de l’empereur : Gustave qui rêve de peinture et parle de débauche, est le fils du banquier suisse Bertaux ; Théo, poète et déserteur, celui du général d’Empire Maurier. Bertaux et Ruffet, haut responsable de la police et affairiste, ont organisé un mariage d’argent entre leurs enfants, Gustave et Virginie ; Gustave préfère partir avec Louise, la seconde femme de Ruffet.
Napoléon revient, puis à nouveau, les Bourbons : Gustave et Théo traversent les bouleversements politiques et les renversements d’alliances, étrangers à cette « nouvelle société », industrielle et bourgeoise, dans laquelle leurs pères trouvent presque naturellement leur place… ils ont rompu avec la politique et la morale, avec les idéologies, avec l’art : reste l’ironie, l’amitié, l’amour peut-être– celui de Gustave pour Louise, puis pour sa jeune tante Emilie, celui de Théo pour Camille, la prostituée muette.
équipe artistique
texte et mise en scène Roger Planchon
assistante à la mise en scène Anne Soisson
décor Thierry Leproust
costumes Jacques Schmidt et Emmanuel Peduzzi
musique Jean-Pierre Fouquey
son Stéphane Planchon
lumières André Diot
maquillages et coiffures Les Marandino
avec Sophie Barjac, Claire Borotra, Marie Bunel, Thomas Cousseau, Victor Garrivier, Claude Lesko, Joseph Malerba, Sara Martins, Nicolas Moreau, Hervé Pierre, Roger Planchon, Régis Royer, Catherine Vuillez