Un printemps à travers le Moyen-Orient
Le Moyen-Orient est à l’honneur à La Colline ce printemps avec les créations Golem du cinéaste et metteur en scène israélien Amos Gitaï, T’embrasser sur le miel, première pièce de Khalil Cherti et Journée de noces chez les Cromagnons de Wajdi Mouawad.
Quelles sont nos armes pour survivre contre la sauvagerie des guerres ? Comment résister et se réinventer ? Israël, Syrie ou Liban, les trois dramaturges imaginent des refuges intimes et poétiques comme autant de recours face à la violence du monde.
Offre spéciale
60€ pour découvrir les trois spectacles
et 40€ pour les moins de 30 ans
Golem d'Amos Gitaï
du 4 mars au 3 avril
spectacle multilingue surtitré en anglais et en français
Après House en 2023, Amos Gitaï revient à La Colline avec un nouveau spectacle sur le Golem, figure légendaire issue de textes kabbalistiques. Avec cette création théâtrale portée par une troupe cosmopolite de comédiens et de musiciens issus de tout le Moyen-Orient, le metteur en scène superpose ce mythe aux interrogations contemporaines sur le rapport entre création et destruction, entre progrès et désastre, créant une parabole sur le sort des minorités.
T’embrasser sur le miel de Khalil Cherti
du 5 mars au 5 avril
spectacle en arabe levantin surtitré en français
Dans une Syrie en proie à la guerre, Siwam et Emad inventent un jeu : créer de petits spectacles filmés l’un pour l’autre, nourris d'un imaginaire libérateur. Le réalisateur Khalil Cherti suggère avec sa première création théâtrale qu'inventer et réinventer nos liens les uns aux autres reste toujours une question de survie.
Journée de noces chez les Cromagnons de Wajdi Mouawad
du 29 avril au 22 juin
spectacle en libanais surtitré en français
À Beyrouth, une famille libanaise se débat pour organiser les noces de la fille aînée, entre rires et querelles, tandis que les bombes et le tonnerre font rage. Ne reste qu'à lui trouver un mari ! Wajdi Mouawad met en scène ce texte de jeunesse dans lequel on retrouve les thématiques chères à l'auteur : la nostalgie d’un monde perdu, la douleur de l’exil, l’ombre de la guerre civile libanaise qui trouve dans l’actualité une résonance nouvelle.