texte et mise en scène Pascal Rambert
du 7 au 23 janvier 2004 au Grand Théâtre
Paradis (un temps à déplier), avant tout sera du temps. Une œuvre totale sur le temps. Infini. Total. Et aussi parcellaire. On verra devant soi l’écoulement du meuble. Du temps que l’on pourrait presque toucher avec ses mains (jusqu’aux coudes et jusqu’à enfoncer sa poitrine, son visage dedans) comme on entre dans l’eau, de la neige ou du sable. Du temps comme matière première et comme personnage principal. En s’adossant sur le temps infini, on entre dans de nouvelles surfaces blanches et oranges où les mots à l’économie tombent, lestés comme des cailloux au fonds d’un puits, multipliant les cercles. Les acteurs et les danseurs que l’on voit dans ce cube de temps agissent, bougent, dansent parfois, fabriquent des machines poétiques, procèdent à des associations surprenantes d’objets, produisent des déchets de corps et articulent un monde où, fixes pour toujours dans ce temps suspendu, il leur deviendrait possible de tout dire et de tout faire : peut-être alors le début de l’enfer.
Pascal Rambert
équipe artistique
texte et mise en scène Pascal Rambert
déplacements et mobiliers Pascal Rambert
lumières Pierre Leblanc
musique originale Alexandre Meyer
avec Clémentine Baert, David Bobée, Nicolas Granger, Gilles Groppo, Grégory Guilbert, Antonin Ménard, Alexandre Meyer, Kate Moran, Cécile Musitelli, Sophie Sire, Vincent Thomasset, Virginie Vaillant
production
Production Side One Psthume Théâtre (pascal rambert), Théâtre National de la Colline en co-production avec Bonlieu, Scène nationale d’Annecy, Centre Dramatique national de Caen, le Cargo, Scène nationale de Grenoble. Ce spectacle bénéficie du soutien de Phildar.