texte et mise en scène Gildas Milin
du 17 janvier au 13 février 2008 au Grand Théâtre
Partition pour sept comédiens
Un homme a l’intention d’écrire sur l’amour et l’intelligence. Pour se donner des outils de travail, il convie quelques amis et connaissances à une séance d’enregistrement. Chacun se livre à l’exercice difficile, intime, de dire ce qu’il pense de l’amour, l’intelligence. Existe-t-il des ponts entre les deux ?
Il propose une expérience concrète sur l’amour à partir d’une expérience scientifique basée sur la théorie de l’empreinte de Konrad Lorenz. Il introduit dans le groupe un « générateur numérique aléatoire ». C’est un robot dont les déplacements, les mouvements et rotations répondent à la transcription de chiffres tombés au « hasard ». Il a été conçu pour vérifier l’influence de certains médiums sur sa trajectoire a priori chaotique. Par blague, autant que par curiosité, le groupe fait l’expérience d’envoyer des messages mentaux d’amour au robot pour voir si l’amour influe ou non sur sa trajectoire.
Au cours de l’expérience, le comportement des êtres humains s’avère au moins aussi chaotique et irrationnel que celui de la machine.
équipe artistique
texte et mise en scène Gildas Milin
lumière Bruno Goubert
costumes Magali Murbach
scénographie Françoise Lebeau, Gildas Milin
régie générale Éric da Graça Neves
assistants Guillaume Rannou, Yann Richard
stagiaire mise en scène Quentin Bonnell
avec Marc Arnaud, Morgane Buissière, Julia Cima, Rodolphe Congé, Éric Didry, Déborah Marique, Gildas Milin
production
Les Bourdons Farouches, Festival d’Avignon, Théâtre National de la Colline, Scène nationale de Cavaillon, L’Hexagone – Scène nationale de Meylan, CCAS, Production déléguée lelabo.
Le spectacle a été créé au Festival d’Avignon, La Chartreuse-Le Tinel, Villeneuve-lès-Avignon, le 10 juillet 2007.