texte et mise en scène Bruno Bayen
du 2 au 21 juin 2009 au Grand Théâtre
Dans L’Éclipse du 11 août, Bruno Bayen faisait se retrouver deux sœurs au tournant du siècle dans un paysage marqué par l’histoire et les guerres. Il revient à la Colline pour mettre en scène sa dernière pièce. Il y est encore question de l’histoire – et de sa négation.
On marche au pas, on fait du tourisme dans Londres. La télévision propose peu de spectacles où la lenteur est reine, hors celui de funérailles royales. Dans une maison vide un voyageur en partance pour un pays lointain, deux squatteuses, suivent les obsèques de Lady Di. Mais ce n’est pas tout d’être morte, encore faut-il n’avoir pas été assassinée. Toute icône est propre à la splendeur et à la misère de la négation historique. Et en histoire, qu’est la négation ? Une étape entre l’oubli et la mémoire, l’effacement et la restauration, le confort et la vérité ? Dès lors chaque détail est suspect, un chapeau qu’on rajuste sur le seuil de l’abbaye de westminster, ou la dernière phrase prononcée par la princesse avant de mourir, let me alone, qu’on peut traduire diversement, foutez-moi la paix, ou bien je n’ai pas peur.
équipe artistique
texte et mise en scène Bruno Bayen
décor Michel Millecamps
costumes Renata Siqueira Bueno
lumière Bertrand Couderc
musique Quentin Sirjacq
collaboration artistique Philippe Ulysse
avec Eric Berger, Lily Bloom, Axel Bogousslavsky, Brice Cousin, Jérôme Derre, Florian Guichard, Clotilde Hesme, Florence Loiret-Caille, Dominique Valadié
production
production Compagnie Pénélope, Théâtre National
de la Colline
avec la participation artistique du Jeune Théâtre National
avec l’Aide à la création du Centre national du Théâtre