de Aimé Césaire, mise en scène Jacques Nichet
du 15 mai au 22 juin 1997 au Grand Théâtre
Haïti, 1810 : l’ancienne Saint-Domingue vient de conquérir son indépendance, après les luttes menées par Toussaint Louverture, puis Dessalines. A la mort de Dessalines, son compagnon d’armes, Henri Christophe, refuse la Présidence de la République proposée par le Sénat ; abandonnant à son rival Pétion le sud de l’île et Port-au-Prince, il se réfugie dans le Nord. L’ancien esclave-cuisinier se fait couronner Henry I, dans les fastes d’une Cour calquée sur le modèle européen. Entouré d’Hugonin le Bouffon, de Magny le Général, de Vastey le Courtisan, de Chanlotte le Poète officiel, de Brelle l’Evêque, il entreprend de rendre à l’Etat sa grandeur et au peuple son énergie, en se lançant dans la construction d’une titanesque Citadelle…A travers l’opposition du Noir Christophe et du mulâtre Pétion, de la brute et du sceptique hautain, Césaire met en scène l’affrontement de la monarchie et de la démocratie, ou plutôt de leurs parodies, illustrant les ambiguïtés et les contradictions de la décolonisation.
équipe artistique
de Aimé Césaire
mise en scène Jacques Nichet
assistants à la mise en scène Jean-Jacques Préau, Gérard Liber
collaboration artistique Jean-Michel Vives
scénographie Pierre Heydorff
assistant scénographie Cyril Gomez-Mathieu
direction musicale Georges Baux
création sonore Bernard Vallery
costumes Andreu Sanchez, Catou Verdier
lumières Marie Nicolas, Michel Le Borgne
maquillages Catherine Nicolas
avec Emile Abossolo-M'bo, Alain Aithnard, Kangni Alemdjrodo, Prince Bilau Yaya Georges, Alan boone, Jules-Emmanuel Eyoum-Deido, Jacques Fornier, Moïse Gabelus, James Germain, Sylvie Laporte, Robert Lucibello, Guy Stanislas Matingou, Mouss, Louya Victor Mpene Malela, Denis Mpunga, William Nadylam Yotnda, Yanecko R.P. Romba, Xavier Thiam, Aly Wagué