de Edward Bond, mise en scène Alain Françon
du 14 septembre au 18 octobre 2006 au Petit Théâtre
reprise en 2008
Juillet 2077 Alice Acromby regarde dans la rue par la fenêtre de son petit deux-pièces situé au deuxième étage d’un immeuble. Dans la même pièce Billy fait ses dessins : la jungle ou bien la mer, ce sont de dessins qu’il fait très bien.
Billy a vingt-six ans, il n’est jamais sorti des deux pièces. Il a grandi en regardant le monde par la fenêtre, à travers les rideaux, sans jamais se montrer.
Depuis des heures, Alice regarde en bas, dans la rue, un soldat et une prisonnière qui attendent à l’arrêt du bus. Billy trouve que la prisonnière ressemble à Alice. Il voudrait qu’elle descende pour en savoir plus. C’est interdit : on n’a pas le droit de parler aux prisonniers, même pas le droit de les regarder.
Billy invente un subterfuge. Comme le soldat doit être fatigué d’attendre le bus debout depuis des heures, il suggère à Alice de descendre avec une chaise.
Elle pourra lui proposer de s’asseoir dessus, alors elle pourra voir la prisonnière de plus près.
Alice descend la chaise. Le soldat s’assoit dessus. Alice peut voir la prisonnière : une vieille femme décharnée qui a été rouée de coups, elle est dans un état pitoyable. Alice fait un mouvement vers elle…
équipe artistique
de Edward Bond
mise en scène Alain Françon
texte français et dramaturgie Michel Vittoz
scénographie Jacques Gabel
lumière Joël Hourbeigt
costumes Patrice Cauchetier et Isabelle Flosi
univers sonore Gabriel Scotti
assistant mise en scène David Tuaillon
maquillage masque Dominique Colladant
avec Léna Bréban, Pierre-Félix Gravière, Dominique Valadié, Abbès Zahmani
production
Théâtre National de la Colline