de Steven Berkoff, mise en scène Jorge Lavelli
du 14 mars au 29 avril 1990 au Grand Théâtre
reprise du 09/05 au 21/06/1992 avec Luc-Antoine Diquero (en remplacement de Richard Fontana)
Boue, grisaille, rock, bière et violence… En quoi les héros de Steven Berkoff, sordides petits bourgeois, marginaux, loubards de la banlieue londonienne, sont-ils des « Grecs » ? C’est que, dans une cité mythique envahie par les rats et les supporters écossais comme Thèbes par la peste, se joue une nouvelle fois l’histoire d’un Œdipe piégé par le destin.
Eddy ne quitte ses parents adoptifs que pour épouser sa véritable mère, et se met en quête d’un coupable qui n’est autre que lui-même.
Si Jocaste est serveuse de café, Laïos gérant, et l’oracle delphique un diseur de bonne aventure dans une fête foraine, le Sphinx reste le Sphinx, et les personnages, comme dans la tragédie grecque s’affrontent, et même se tuent, à coups de mots.Mais cet Œdipe moderne, né après Sophocle, et après Freud, devra pour dénouer l’inextricable inventer une solution inédite, qui inverse le sens du mythe et de la tragédie.
équipe artistique
de Steven Berkoff
traduction Geoffrey Dyson et Antoinette Monod
mise en scène Jorge Lavelli
collaboration à la mise en scène Dominique Poulange
décor Pace
costumes Juan Stoppani et Jean-Yves Legavre
avec Richard Fontana, Catherine Hiegel, Judith Magre, André Weber