de Witold Gombrowicz, mise en scène Jorge Lavelli
du 12 octobre au 24 décembre 1989 au Grand Théâtre
Comment séduire Albertinette, la « mignonette » endormie sur le parvis de l’église ? Le comte Agénor et le baron Firulet, éternels rivaux, aux cartes comme en amour, choisissent de la couvrir de parures en vue du grand bal organisé au château Himalay : Flor, le prince parisien de la mode, a convoqué toute la cour, pour tenter de dévoiler ce que sera la mode de l’avenir…
Mais c’est sans compter le rêve secret d’Albertinette, effleurée pendant son sommeil, par la main d’un chapardeur… C’est compter aussi sans le grand vent de l’Histoire, qui emporte tout : les chapardeurs se déchaînent, les valets se révoltent contre les maîtres, et la mode de demain se révèle sous un aspect inattendu. Albertinette disparaît dans le tourbillon.
Du temps a passé : dans les ruines du château dévasté par la révolution et la guerre, la mode a sombré : les costumes sont devenus d’étranges déguisements… Mais la vie renaît d’un cercueil : Albertinette qui avait été enlevée par les chapardeurs, en sort « nudité jeune à jamais, jeunesse à jamais nue… ».
équipe artistique
de Witold Gombrowicz
mise en scène Jorge Lavelli
collaboration à la mise en scène Dominique Poulange
décors Max Bignens
costumes Juan Stoppani et Jean-Yves Legavre
musique originale Zygmunt Krauze
direction musicale Sylvie Pionica
avec Bernard Alane, Maurice Antoni, Lucie Arnold, Philippe Beglia, Philippe Blancher, François Chodat, Pierre Decazes, Luc-Antoine Diquero, Philippe Fretun, Frédéric Haddou, Laurent Huon, Jean-Claude Jay, Philippe Joiris, Rudy Laurent, Muriel Lluch, Roger Mollien, Jean-François Perrier, Virginie Pradal, Lydie Pruvot, Sarah Quentin, Pierre Spivakoff, Gérard Touratier, Ensemble musical de Varsovie
texte français Constantin Jelenski, Geneviève Serreau