histoire

1er octobre 1951

Guy Rétoré fonde une compagnie théâtrale appelée « la Guilde » qui prend la forme juridique d’une association type loi 1901. Cette troupe amateur de création théâtrale était installée dans le XXe arrondissement de Paris, à Ménilmontant. En 1960, la troupe devient permanente et, saluée tant par la critique que par le ministère des Affaires Culturelles, elle s’installe en 1963 dans un ancien cinéma rénové du quartier : le Zénith à quelques mètres de la place Gambetta. Son activité originale – à travers une action de décentralisation théâtrale à l’intérieur de Paris ! – est reconnue par André Malraux qui inaugure une « Maison de la Culture » le 29 janvier 1964 dont le statut de Centre dramatique national est formalisé en mars 1966, statut correspondant davantage à son activité de création.
 

En 1972

Afin de reconnaître le travail exemplaire de Guy Rétoré dans un quartier populaire de la capitale, Jacques Duhamel décide d’en faire l’un des théâtres nationaux parisiens, établissement public industriel et commercial (décret n° 72-460 du 31 mai 1972).

Chantier panneau
Chantier panneau

En 1983

Jack Lang décide la construction d’un nouvel édifice pour remplacer l’ancien bâtiment et François Léotard, alors ministre de la Culture, inaugure le nouveau Théâtre national de la Colline, le 7 janvier 1988. Le décret n° 87-909 du 10 novembre 1987 reconnaît cet établissement sous sa nouvelle appellation, ce qui permettra à Guy Rétoré de conserver le nom de «TEP» pour l’ancienne salle de répétition de l’avenue Gambetta, dépendance de l’établissement public, transformée pendant les travaux en salle de spectacle: dès lors, il s’y installera en tant que compagnie subventionnée jusqu’en juin 2002.

7 janvier 1988

Jorge Lavelli, premier directeur du nouvel établissement, proposera au ministère de la Culture de présenter exclusivement des œuvres contemporaines jamais produites auparavant. C’est ainsi que, à l’issue de son troisième mandat, en novembre 1996, il inscrit ce théâtre comme le lieu spécifiquement dédié aux auteurs vivants français et étrangers, dans le paysage des théâtres subventionnés parisiens.

TEP
TEP

12 novembre 1996

Alain Françon nommé directeur, conservera cette spécificité de présentation des auteurs contemporains mais étendra le projet en proposant un panorama permanent de la dramaturgie du xxe siècle: des auteurs vivants contemporains juxtaposés à des auteurs incontournables du xxe siècle permettront une vision en perspective de la dramaturgie littéraire et théâtrale de la fin du xixe siècle au début du xxie.

16 janvier 2010

Stéphane Braunschweig succède à Alain Françon, perpétuant une attention particulière envers les auteurs vivants, français et étrangers, et désirant que La Colline soit un lieu d’émergence de nouvelles écritures scéniques. Un théâtre voué à la création théâtrale contemporaine, dans un sens large comprenant à la fois le texte et la mise en scène.

6 avril 2016

Wajdi Mouawad est nommé directeur du théâtre. Son projet artistique pour La Colline s’articule autour de quatre axes fondamentaux : l’écriture et la création, la diversité, la jeunesse et le territoire.