de Arne Lygre, mise en scène et scénographie Stéphane Braunschweig
du 8 au 12 février 2012 au Grand Théâtre
du mercredi 8 au vendredi 10 à 20h30, le samedi 11 à 15h30 et 20h30, le dimanche 12 à 15h30 — durée : 1h40
spectacle en allemand surtitré en français
Nous avons notre relation, une maison, des principes,
une glace sans tain et un bunker.
Une histoire de séquestration : une fille dans un bunker au-dessous d’une cave, un homme qui kidnappe des jeunes en perdition pour les sauver, une complice naguère enfermée, passée dans l’autre camp. Et l’enlèvement de trop, celui d’un garçon qui va dérégler les rituels établis. Mais est-ce qu’il ne s’agit pas plutôt de gens qui jouent à cette histoire ? Car ces personnages s’adressent parfois les uns aux autres en se distribuant les rôles. Et bien que le lieu soit clos jusqu’à la claustrophobie, une réplique semble parfois suffire à reconfigurer cette étrange maison. Alors, thriller ou jeu pervers ? Par son écriture, concrète, incisive, mais aussi poétique, Arne Lygre crée un vertige où les événements apparaissent tantôt réels, tantôt fantasmés. Stéphane Braunschweig, invité par les Festspiele de Berlin et le Schauspielhaus de Düsseldorf, a proposé d’y créer Jours souterrains en allemand. Une occasion pour lui de retrouver Udo Samel, à qui il avait déjà confié le rôle de Woyzeck et celui du Pasteur Manders dans Les Revenants.
équipe artistique
de Arne Lygre
traduction du norvégien Hinrich Schmidt-Henkel
mise en scène et scénographie Stéphane Braunschweig
collaboration à la scénographie Alexandre de Dardel
costumes Thibault Vancraenenbroeck
lumière Marion Hewlett
dramaturgie Astrid Schenka, Almut Wagner
collaboration artistique Anne-Françoise Benhamou
avec Daniel Christensen, Claudia Hübbecker, Bettina Kerl, Udo Samel
production
spielzeit’europa l Berliner Festspiele, Düsseldorfer Schauspielhaus
en coréalisation avec La Colline - théâtre national