de Bernard-Marie Koltès, mise en scène Michael Thalheimer
du 22 septembre au 2 octobre 2010 au Grand Théâtre
du mercredi au samedi à 20h30, le mardi à 19h30 et le dimanche à 15h30
Il y a bien une vie que je finirai par vivre pour de bon, non ?
Dans un pays d’Afrique de l’Ouest, le chantier d’une grande entreprise française, en passe d’être fermé. Ne restent plus que Horn, chef de chantier au bord de la retraite, et Cal, un ingénieur. L’arrivée simultanée d’une jeune femme que Horn a fait venir de Paris pour l’épouser et d’un Noir mystérieusement entré dans la cité des Blancs pour réclamer le corps de son frère, mort la veille sur le chantier, va catalyser la violence latente de la situation. Pourtant il ne s’agit pas d’une pièce sur le néo-colonialisme. Koltès disait que son propos n’était pas d’y parler de l’Afrique, mais bien de ce petit monde blanc qui vit retranché derrière les palissades et les barbelés. En écho, Michael Thalheimer envisage de lire aujourd’hui Combat de nègre et de chiens comme une pièce sur l’Europe. Mais c’est aussi parce que la peur du désir, l’échec des corps, l’inassouvissement sont des thèmes fondamentaux de ses spectacles que l’univers du metteur en scène allemand rejoint celui de Koltès. De leur rencontre, qui sera aussi la première réalisation de Michael Thalheimer avec des acteurs français, on peut espérer des résonances profondes et inattendues.
équipe artistique
de Bernard-Marie Koltès
mise en scène Michael Thalheimer
avec Jean-Baptiste Anoumon, Cécile Coustillac, Claude Duparfait, Charlie Nelson
et Alain-Joël Abie, Bandiougou Baya, Kaba Baya, Thomas Durcudoy, Kalifa Gadenga, Franck Milla, Paul Angelin N’Gbandjui, Henri Nlend, Abdourahman Tamoura, Camille Tanoh
scénographie Olaf Altmann
costumes Katrin Lea Tag
musique Bert Wrede
collaboration dramaturgique Anne-Françoise Benhamou
assistante à la mise en scène Sandrine Hutinet
production
La Colline - théâtre national