de Roberto Cossa, mise en scène Jorge Lavelli
du 28 septembre au 15 novembre 1990 au Grand Théâtre
Pane…Vino…Formaggio… La Nonna, la grand-mère à l’italienne a faim à longueur de journée. Toute la famille trime pour la nourrir. Adieu beaux rêves de richesse sur le Nouveau Monde !... Ils sont engloutis par l’appétit de La Nonna.
« Ah, si le Chico travaillait, on y arriverait !... » Ainsi pensait Carmelo, le frère aîné, pilier de la famille. Mais Chico compose des tangos. Peut-on le déranger ? L’argent manque, Chico sent la menace. Alors le roi du système D va imaginer mille combines pour échapper à l’horreur du travail. C’est le ressort comique de la pièce.
Pane…Vino…Formaggio… Mais la Nonna est insatiable. Elle épuise l’un après l’autre tous les membres de sa famille. Elle mange ses propres enfants. Sous le réalisme grotesque des situations, la pièce prend insensiblement une dimension mythique. On pense à toutes les grandes villes où brassent les cultures et où la lutte quotidienne pour la survie confronte l’individu à des questions fondamentales.
Alors, la Nonna, c’est qui ?
La question est des plus actuelles.
Claude Demarigny
équipe artistique
de Roberto Cossa
texte français Claude Demarigny
mise en scène Jorge Lavelli
collaboration à la mise en scène Dominique Poulange
décor et costumes Graciela Galan
avec Maurice Chevit, Jean-Claude Dreyfus, Claire Fayolle, Philippe Fretun, Roger Mirmont, Dominique Poulange, Liliane Rovère