H. L. A. code biologique ou symbole des destinées tragiques. Ce que se transmettent les trois membres de cette cellule familiale malade, c’est l’éternelle histoire : je t’aime, je te tue. Alcooliques, père, mère et fils, ne se parlent plus que par une violence exacerbée qu’ils se repassent en boucle. Mais comment vivre dans la maison du meurtre ? «Tragédie techno», ce thriller transcende la folie par sa construction musicale, où la répétition de scènes conduit frénétiquement à une sorte de transe libératrice. 
Nicolas Fretel