Eugène Durif

revue électronique conçue par Florence Thomas et Quentin Bonnell, 2007

direction de la publication Laure Hémain

Eugène Durif, né à Saint-Priest (Rhône) en 1950, est un dramaturge et écrivain français. Plusieurs de ses pièce ont été mises en scène à La Colline, notamment Les Petites heures avec une mise en scène d'Alain Françon présenté du 18 septembre au 26 octobre 1997 au Petit Théâtre et La Nuit des feux mise en scène par Karelle Prugnaud présenté du 9 au 29 mai 2008 au Petit Théâtre.

 

Sommaire

  1. Entretiens avec Eugène Durif
  2. Extraits de textes d'Eugène Durif
  3. Analyse de l'oeuvre de l'auteur
  4. Mythes ayant inspiré l'auteur

 

Si on a été vrai un petit moment dans notre vie, il doit bien en rester quelque chose,
un petit quelque chose, tu ne crois pas ?

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Eugène Durif, Laisse les hommes pleurer (2008)

 

Couverture de la revue Eugène Durif

Entretiens

Eugène Durif et Alain Françon discutent, texte paru  dans  LEXI/textes  11, Théâtre  National de  la  Colline/L’Arche Éditeur,  Paris, 2007,  p.  222-237. 

Les Petites heures d'Eugène Durif, mise en scène Alain Françon du 18 septembre au 26 octobre 1997 au Petit Théâtre.

Eugène Durif s'entretient avec Hubert Colas, rencontre du 4 avril 2007 à La Colline.

Eugène Durif s'entretient avec Gildas Milin, rencontre du 5 avril 2007 à La Colline. 

Geste autour d'un silence. Eugène Durif s'entretient avec Xavier Person. Entretien réalisé pour  la  manifestation  «  Écrivains présents  »  à Poitiers, novembre  1991. 

Les mots anciens broyés dans notre langue. Entretien d’Eugène Durif avec Ariane Eissen paru  dans  «  La dimension mythique  de la  littérature contemporaine  »,  La Licorne, UFR Langues Littérature Poitiers,  Maison des  Sciences de  l’Homme et de  la Société,  2000, p.57-68. 

Extraits de textes de l'auteur

A même la peau, texte inédit 2006-2007, inspiré du mythe de Médée.

Au commencement d'un début du feuilleton des formes. Texte paru  dans  Les  Cahiers de  Prospéro,  n°5,  Les éditions de  la Chartreuse  – Centre National des Écriture du  Spectacle,  Villeneuvelès-Avignon, 1995,  p.  40-46. Dans ce texte au nom barbare, Eugène Durif tente de comprendre son rapport à l'écriture et au texte théâtral.

"L'intruse au nez de clown", texte extrait de  De  plus  en  plus de  gens  deviennent gauchers,  Éditions  Actes Sud, 2004,  p.31-41. Pourquoi les tendres et les sensibles sont-ils si souvent déconcertés ? Est-ce leur tête qui ne tourne pas rond ou le monde qui marche sur la tête ? Avec humour, ironie et cynisme parfois, Eugène Durif évoque les chemins de ce petit grain de sable qui un matin se glisse dans la mécanique de la vie et qui sournoisement détruit les histoires d’amour, les rêves ou la capacité de résister à la violence ordinaire (Actes Sud-Papiers, présentation éditeur).

Laisse les hommes pleurer, roman, Actes Sud, 2008. Gardien de prison depuis de longues années, Léonard n’a jamais failli à sa fonction. Dans ce carcan d’humanités brisées, il a trouvé refuge et façonné l’oubli de ses jeunes années. Jusqu’au jour où l’injustice réveille en lui la compassion, une faiblesse intolérable en ces lieux qui le conduit à l’exclusion. Assailli par les fantômes de la précarité, taraudé par l’angoisse, il convoque le passé, choisit la reconstruction et décide de partir à la recherche de Sammy, un Réunionnais de son âge avec lequel il fut placé, tout enfant, dans une ferme de la Creuse.

Analyse de l'oeuvre d'Eugène Durif

De Tonkin-Alger à La nuit des feux : la guerre d'Algérie, une analyse critique de Catherine Brun. Texte paru  dans  LEXI/textes 11, sous  le  titre «  Eugène  Durif,  La  Nuit des  feux  »,  Théâtre National de la Colline/L’Arche Éditeur,  Paris, 2007, p. 222-237. Catherine Brun tente de comprendre comment le traumatisme de la guerre d'Algérie a traversé les oeuvres d'Eugène Durif, lui qui n'en fut ni acteur, ni même témoin.

L’écriture de La Nuit des feux a été entreprise il y a plusieurs années, à partir de l’histoire vraie d’Henri Nanot, poète paysan limousin dont René Rougerie raconte l’histoire dans Un amour fou de liberté.

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Eugène Durif

La Nuit des feux, de Eugène Durif, mise en scène Karelle Prugnaud du 9 au 29 mai 2008 au Petit Théâtre. 

 

Tonkin-Alger d'Eugène Durif.

Mythes ayant inspiré d'auteur 

Médée

Le nom de Médée est issu du verbe grec μήδομαι / mêdomai « méditer », lié à la racine médique -med : comprendre, concevoir. Pour le médecin philosophe Michael Maier, Médée représente ainsi « la raison au conseil excellent » ou « l'intellect agent ». De plus, la racine indo-européenne med-, mēd- s'applique à la médecine en latin, en avestique et en celtique (dans le nom du dieu médecin irlandais Airmed). C'est pourquoi Maier attribue à Médée, magicienne, l'art de la médecine. (source wikipédia)

Oedipe

Fils de Laïos et de Jocaste, Œdipe est principalement connu pour avoir résolu l'énigme du sphinx et pour s'être rendu involontairement coupable de parricide et d'inceste. Sa légende a beaucoup inspiré les arts pendant et après l'Antiquité, sa postérité ayant été très influencée par les visions du mythe que donnent les tragédies grecques. À l'époque contemporaine, la figure d'Œdipe a également été utilisée pour illustrer le complexe dit d'Œdipe en psychanalyse. (source wikipédia)

Clichés de la pièce L'enfant sans nom d'Eugène Durif.

Oreste et Electre

Alors que la guerre de Troie l’a privée d’un père qu’elle connaît à peine, qui a sacrifié sa sœur Iphigénie, mais dont elle a fait une sorte d’idole, ÉLECTRE va poursuivre désormais la vengeance. La jeune fille échappe de peu à la mort et sauve le petit ORESTE des mains des meurtriers d’Agamemnon pour le confier en secret à son précepteur qui l’emmène chez un oncle, roi en Phocide. Ce dernier l’élève avec son propre fils Pylade : ainsi se noue une amitié légendaire qui rend les deux jeunes gens inséparables. Cependant, esclave et prisonnière dans le palais des usurpateurs, Électre médite la revanche qui va déterminer désormais toute sa conduite. Égisthe, pour détourner le sort, lui fait épouser un brave paysan installé loin de la ville, mais rien ne peut arrêter l’ancestrale malédiction qui réclame le sang pour le sang. (source Eduscol)

Phèdre

Le mythe de Phèdre apparaît comme la version grecque d’une histoire que l’on retrouve en Inde, en Chine, en Égypte : celle de la séductrice, incestueuse ou non, qui accuse de son crime celui qu’elle a voulu tenter. Cette histoire est également présente dans d’autres légendes occidentales : Joseph et la femme de Putiphar dans la Genèse, Pélée et Hippolytè (ou Akastos ou Astydameia selon les versions), Sthénébée et Bellerophon. (source Eduscol)

Vidéos

Kiss-Kiss, performance théâtre/cinéma. "Une tentative, il y a quelques années d'écrire un scénario, à partir de premières tentatives théâtrales reprises à cette occasion... Un couple, des scènes furtives et saisies, comme des fragments de l’intime qui n’ont pas le temps de se développer, condamnés à se dire dans les coins, sur les bords, scènes dont nous devenons les voyeurs en même temps que ce regard que peuvent porter sur eux-mêmes, un homme et une femme saisis dans un moment d’intimité." Eugène Durif. 

Bloody Girl, performance d'après Pauvre Folle Phèdre. Texte d'Eugène Durif, mise en scène de Karelle Prugnaud, avec Mélanie Menu, Augustin Letellier, vidéo de Tito Gonzalez, création Quartz Scène Nationale de Brest, novembre 2005.

Les Petites Heures de Eugène Durif, mise en scène de Alain Françon, saison 1997-1998. 

Extrait 1/2 

Extrait 2/2

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