de Marco Antonino de la Parra, mise en scène Frank Hoffmann
du 6 janvier au 19 février 1995 au Grand Théâtre
Valparaíso, l’été. Extérieur, nuit : bruit des vagues, bribes de musique. Un vieux vagabond monte dans une voiture élégante, qui disparaît. Dans un couloir, un homme en poursuit un autre, qu’une femme semble protéger ; on dirait qu’ils parlent russe : peut-être le rêve de l’homme étendu sur un lit ? Il s’appelle Dostoïevski, dit « Dosto » ; détective privé, il enquête sur la disparition du père de Cécilia, l’assistante du vieux médecin qui lui procure des médicaments contre ses crises d’épilepsie : il découvre les cadavres de vieillards noyés et mutilés…
Dans la chaleur étouffante de la ville en vacances, les crimes se multiplient. De quel côté se trouve Cécilia ? Quel est le rôle de Stavros, l’entrepreneur milliardaire et de l’ancien policier Ricardi ? Et quel est le rapport de « Dostoïevski » avec l’écrivain du même nom ? Hanté par les personnages de Crime et Châtiment et des Frères Karamazov, engagé (pour expier quelle faute ?) dans une lutte désespérée contre les forces du mal, Dosto, saint et damné, s’enfonce dans un labyrinthe où ne le guide que la voix de Natacha, la chanteuse de cabaret…Une parabole politique sur fond de dictature à la chilienne, un roman policier, un scénario de film noir : le cauchemar peu à peu s’empare de la réalité, et nous entraîne au bout de cette folie qui peut-être dévoile « la vérité du monde ».
équipe artistique
de Marco Antonino de la Parra
texte français Armando Llamas
mise en scène Frank Hoffmann
assistante à la mise en scène Christine Seghezzi
décor Christoph Rasche
costumes Svetlana Tzvetkova
musique originale René Nuss
lumières Daniel Touloumet
avec Isabelle Carré, Maria Casarès, Simon Eine, Roger Francel, Steve Karier, Marco Lorenzini, Marc Olinger, Jacques Paquer, Josiane Peiffer, Alma Rosa, Serge Tonon, Jezabelle Amato, Sophie Langevin, Laurent Lévy, Clotilde Moynot