de Franco Brusati, mise en scène Antonio Arena
du 1er décembre au 8 janvier 1994 au Petit Théâtre
Après une tentative de suicide par balle, Maria agonise sur un lit d’hôpital. Son corps est inerte mais son esprit s’agite : elle revoit sa vie. Souvenirs, pensées, fantasmes se cristallisent sur scène. Le réel et l’imaginaire se confondent, les conventions sont abolies, la sexualité se débride. Les êtres qui ont le plus compté pour Maria – son mari, Luca, son fils, Ricardo, sa belle-fille Isabella mais aussi le médecin et l’infirmière qui la soignent – sont réunis dans une ronde délirante et tragi-comique. Les images de la jeunesse dorée de Maria au bord du lac de Côme, les aléas de son mariage, ses rapports troubles avec son frère et son fils, les conflits d’identité de son mari, alternent avec des situations « apparemment » absurdes.A la fin du parcours, nous aurons reconstitué le puzzle d’un destin – de destins-, dont les blessures, les petitesses ou les grandeurs sont les nôtres : l’épilogue jettera un éclairage nouveau sur le temps de l’action et nous ouvrira à un monde surnaturel, peut-être…
Antonio Arena
équipe artistique
de Franco Brusati
texte français Huguette Hatem
mise en scène Antonio Arena
assistante à la mise en scène Sylvie Contant
décor et costumes Antonio Arena
lumière Jean-Baptiste Braun
musique originale Michel Billiez
avec Graciela Cerasi, Jules-Emmanuel Eyoum Deido, Jean-Claude Jay, François Montaigut, Geneviève Page